Mr PoLLüX ... o luxe de ma peau mate (jmB)

jouet de rien
par Paul Lux, dimanche 11 juillet 2010, à 00:24

La diablesse entre tes cuisses ; 
elle se love lascivement
dans les plis humides de tes désirs, 
à s'en foutre. 

Épices des reflets de nacres que mon gorille renâcle,
claques dans la tête, 
à queue,
d'lapin dans la main
tenant fermement la pine
deux pains 
et vingt miches
sous mes doigts riches
qui lèchent tes lèvres qui triches.

Suave sauvage sans âge
tes cheveux épais sont ma plaie,
mobile 
et jouet déshabillé,
je suis tes envies de divan
ou s'étale mon sexe effronté
vecteur 
facteur
sueurs
sous les orages indécis de mes décibels muets,
embolie paradoxale des vertiges coaxial,
mon érection couvre ma raison
de la colère de rien.


VOMIR DE PLAISIR
par Paul Lux, lundi 30 août 2010, à 00:17

Précipice insondable de la soufrance
en echo de mes silences aveugles.
Néant et vertiges nevralgiques,
les spirales aspirent les fragrances
noircies des tortures dialogiques.

Ma violence est inouie
dans le tournis démond des mots.
La lave longe les plaies
où se lavent égoïsme et lacheté.

Je me berce aux mensonges des peaux;
Aveugle, à tes yeux brillants,
muet à ton amour,
sourd au désir de vivre.

Singes vilains qui jouent des mains,
je me précipite sur le glaive
dés qu'il s'agit d'Eve
et grimace le surlendemain.

Incapable d'aimer,
interdiction absolue,
les histoires comme îlots,
l'autre au brulot.


CHALEUR EN ROND
par Paul Lux, vendredi 6 août 2010, à 22:22

Des rivières grondent,
vicieuses.

Des courants m’indiquent,
incandescents.

L’à pic vertigineux de tes yeux,
brûlants. 

Et je me noie, 
de plaisir, 
au creux du volcan des corps 
enflammés...

Des rivières vicieuses grondent, des courants incandescents m’indiquent l’à pic brûlants de tes yeux vertigineux et je me noie, de plaisir, au creux du volcan des corps enflammés...

vicieuses incandescentes, 
brûlantes de plaisirs enflammés,
Des rivières et des courants,
grondent et m'indiquent,
l'a pic de tes yeux vertigineux.

Là, piqué de tes yeux verts, 
mes vertiges

Au creux des corps,
je me noie.

ODE PERDUE D'ELO
par Paul Lux, vendredi 6 août 2010, à 21:46

Elo à les yeux clos 
Et dehors il fait beau. 
Sa peau mate exhale des odeurs de brunes, 
Ses cheveux noirs couvrent les nappes de brumes. 

Derrière ses paupières, 
elle fait une prière. 
Mais le monde est plus petit, 
Quand elle regarde vers ici. 

Ouvre les yeux je vais t embrasser ! 
Loin de toi j'ne peux que t'effleurer. 
Et tes lèvres restent un secret effroi, 
Où mes souvenirs restent froids. 

Tu cours nue dans l'herbe haute, 
Dans la boue jusqu'au cou, 
je suis avec mes hautes bottes 
et j'ai peur de devenir fou. 

Brise d'Est fraîche et soleil, 
Changent l'hiver en printemps. 
Mais je cherche une merveille, 
Que j'ai perdu y'a longtemps.


Cruelles Gorgones
par Paul Lux, jeudi 29 juillet 2010, à 00:58

Des brumes amères à couper au couteau
Coulent le long de lames saignantes.

Les quarantièmes rugissent
Quand monte l’écume blanche,
Quand glissent tes reflets sur l’onde bleu.

Mais la quarantaine arrive à son terme,
sortis de calle, j’ose des regards iodés,
vers ton corps qui ondule
et je chavire sous tes désirs.

J’ai la nausée quand la houle déchire
tes yeux d’azur libre.

Ivre navire qui roule vers les rives, 
Mes émois de mousse sombrent et se noient,
Sous le regard médusé des Narvals, hippocampes
et Gorgones enchantées


EVAPORATION
par Paul Lux, mercredi 28 juillet 2010, à 01:12

Quand dans la rosée du matin,
je vois mon reflet enfermé dans les larmes de nuit,
je sais que le soleil chaud de l'été 
rendra mon âme 
aux nuages invisibles 
du ciel de tes yeux



Langues
par Paul Lux, lundi 19 juillet 2010, à 23:44

Le mat dressé vers le ciel
offre et gonfle des voiles 
allume et lape les étoiles.

L'élixir transpire sur ta peau ocre
et dans ta nuque les félins - ogres ronflent.
Les odeurs de cuivre sonnent du cor,
à corps 
perdu 
de tes seins tendus.

J'érectionne mes élans chevelus du haut de ton cul,
je lèche tes cartouches sexuelles au calibre sensuel,
et sous mes dents 
tu t'alanguis.


Amour tropical
par Paul Lux, vendredi 16 juillet 2010, à 17:55

Les silences indolents
qui suspendent le temps
au désir sourd
des corps lourds.


coupourcou (phase 2)
par Paul Lux, vendredi 16 juillet 2010, à 03:47

Les vipères voleuses se lovent 
dans les escarts d'un amour qui pue.
c'est ton sexe qui te fais diverger
dans un verger riche de vierges violées.

Les sournoises punaises putois du doigt,
les oripeaux montent aux rideaux
tu salis tes cheveux quand tu rudoies
et tes ongles pointus griffent les crapauds.

Par milliers ce soir,
les sorcières flottent,
dans des lacs salés.
saletés de sirènes déguisées
tes appâts sont usés.

Hordes incultes de corps sans ombres,
Les cohortes d'insultes dehors des cœurs sombres,
les rivières de sperme ivres dérivent dans ma chambre
et tu raidis mon âme sous tes chanvres.

Le courant passe, tu alternes,
ta lumière dans mes yeux, j'éblouis,.
Je peux éteindre ma lanterne
les pieds blessés dans les éboulis.

La contre offensive crée la controverse
les psychopathos blâmes l'âme perverse,
mais ds la pénombre 
luisent les plaies hystériques.

l'urticaire m'érotise quand t'enjambe mon portail,
je gerbe les mots que tu poses dans ma bouche,
l'engorgement m'a propagé,
derrière tes lèvres tu m'as dégorgé.

retourne à tes larcins culturels,
les whiskys Islay coulent ds la vallée



regard vert
par Paul Lux, vendredi 16 juillet 2010, à 03:42

Mon arbre en toi s'assagit,
suaves saveurs aloétiques,
je me noie toujours dans tes feuilles riches,
qui peuplent tes regards en friches.





Fit'il d'elle.
par Paul Lux, mercredi 14 juillet 2010, à 11:37

J’aime les cercles généreux qui ondulent autour des odeurs de femme. 
Les cheveux fous et les rivières vicieuses, 
de plaisirs qu’elles offrent 
dans la cascade de l’Amour physique, 
dans le volcan des corps enflammés, 
sur des courants incandescents, 
m’indiquant l’à pic vertigineux de tes yeux brulants. 

A la dérive, aux grés des courages, 
des courants de regrets, 
Je m’éblouis de la beauté pure, 
je bois des éclats de pierre précieuse, 
je flotte 
sur des lits d’étoiles liquides, 

Prisonnier du lierre de tes lèvres 
Tes racines succombent à mes baisers. 
La plante de tes pieds dans la terre, 
arqués pour mieux tenir le désir. 

Et le son de la 
rareté des émotions gronde, 
gronde dans mes veines gonflées,

au loin dans le ciel lourd, 
à l’horizon de cuivre étincelants. 



La lumière qui glisse sur ta peau mate, 
Depuis hier a courue sur des ronds entrelacés : 
L’ambre de tes courbes rebondies, 
dans des bulles basanées, 
embrassent des tourbes aux fumets épicés. 

Tu coule dans ma bouche des parfums noyés, 
Fluide envoutant qui plonge dans mes entrailles, 
Je succombe, un comble ; 
Tes cuisses sont des tenailles. 
Je suffoque et l’avoue ; 
par pitié,

C’est vrai je t’ai trompé.

Amour d' hivers.
par Paul Lux, lundi 12 juillet 2010, à 22:45

L’étoile filante qui déchire le ciel 

Dans un silence blanc éternel 

Me rappelle ton frémissement 

Quand effleure tes agacements. 


Transit par l’amour, J’ai froid. 

De glace, Je fonds sous tes doigts 

Agiles et précis ils glissent sur le givre 

Là ou moi je gît, ivre. 


Dans les brumes lentes et épaisses, 

Je reste au bout de la laisse, 

je suis tes désirs et frissonne 

et dans ton dos ronronne. 


Je n’avais pas vu le soleil, 

Dans le ciel, 

Bleu, 

Aujourd’hui 

briller.

raid'ivre
par Paul Lux, dimanche 4 juillet 2010, à 02:32

Promesse de sensualité effrontée, 
de la peau à fleur, 
éclose dans les courbes heureuse de l'eau vive de la générosité, 
tu troubles mes rectitudes, 
mes élans mâle, menés par tes sommets, 
durs et pointilleux, 
défis à mes émois langue-ou-heureux, 
de découvrir tes lèvres lascives 
en parallèle aux miennes fiévreuses.

Vestige de vierges volcaniques,
Vertiges de verges atomiques,
tu glisses sur les vergers que j'ai dressés,
l'abondance t'inondes et tu danses
ivre des ferments que recèlent les amants.




 POEMES REGIONALISTES:

WILD DOUBT
par Paul Lux, mercredi 22 septembre 2010, à 13:21

c'est l'étang, là,
si prés,
ici étendu,
le long des osmondes royales flamboyantes,
c'est l'eau opaque de tes aveuglements romantiques,
les rivages troubles du cahot des mandragores enchevêtrées,
C'est l'ivresse des pins sans fin
qui chuchotent aux nuages les vertiges de la canopée isolée,
se sont les têtes renversées, les pieds dénudés,
les cheveux ébouriffés et la menace incertaine du réservoir asséché...
c'est la faim heureuse et l'extase de nos fins,
toujours répétées,
Avant hier Océan, longtemps Lac, aujourd'hui étang,
là je m'étend, las ...
LANDES
par Paul Lux, jeudi 11 novembre 2010, à 20:17

Au dos des dunes je transpire.
L'atmosphère est transparente
et le sable souple switch mes saudades:

L'eau devient noire quand elle gît sur le sable Landais,
quand elle offre la flaque au ciel canopé,
qui irrise mes pensées instables.

Des fougères tapissent le ciel d'étoiles;
Du haut du pin mes vertiges s'inversent.

Cardinal zéphyr et Lyres érotiques de l'atlantique nord,
à l'unissons,
unis par le son des sables agards,
vous croisez vos regards sur l'horizon poreux des quartz pyrénéens
pour y étendre de tendres oeillades aux cils courbes et épais.
...
Les lignes d'eau se rangent,
les alignements déferlent sur la plage
blonde
de tes mêches ensolleillées.





Trouble remous
par Paul Lux, jeudi 15 juillet 2010, à 10:30

A la confluence du vrai et du faux : Le doute.

Là, le courant est violent,
Plus d'un galant s'y est noyé.
Dans les tourbillons éternels
tournent encore les rendez-vous loupés,
les errances mortifères
des cœurs fait de pierres.

Certains y pêchent,
il y a beaucoup à manger dans cette eau folle,
on y croise des gros poissons :
des raies majestueuses,
des anguilles pleines de boue
et des saumons en rut.

D'autres abandonnent, le long des longues soirées d'été,
des regards langoureux à la profondeur de l'oeil noir,
où les eaux se mêlent au désespoir des limons chahutés.

Ici des feuilles aux nervures irisées
ivres des couleurs du temps,
système solaire du dytique,
tournent toujours dans les vertiges liquides.

Vestiges des crues blessées,
la branche crue observe la turbulence,
troublante ressemblance à mon passé,
ça fait longtemps que je n'ai plus pieds.